Le dernier serviteur de Louis XVI.
A Hiertzing, aux abords de Vienne en Autriche, dans le cimetière, à proximité du château de Schönbrunn, on peut voir une stèle funéraire portant la mention suivante «ᅠLE FIDÈLE CLÉRY DERNIER SERVITEUR DE LOUIS XVI. LE 27. MAY 1809ᅠ», sur une tombe régulièrement entretenue.
Jean-Baptiste Cant Hanet dit Cléry est né le 11 mai 1759 à Vaucresson,. Une partie de sa famille étant originaire de Cléry en Vexin, il porte le surnom de Cléry comme son père et son oncle avant lui.
Marie-Antoinette le fait nommer barbier du roi en attendant le poste de valet de chambre de l’enfant royal qui doit naître, le duc de Normandie en 1785, qui devint Dauphin en 1789.
Le 26 août 1792, Cléry reçoit la permission de servir le roi durant sa captivité dans la Tour du Temple. Il sera son valet de chambre jusqu’au 21 janvier 1793.
Le futur Louis XVIII alors en exil, le nomme premier valet de chambre du roi et chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il ne revient en France qu’en 1803. Napoléon Bonaparte lui propose le poste de premier chambellan de Joséphine de Beauharnais, mais Cléry refuse et rejoint Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette à Varsovie puis à Vienne.
Jean-Baptiste Cléry publie à Londres en 1798 «ᅠJournal de ce qui s’est passé à la tour du Temple pendant la captivité de Louis XVIᅠ». Il meurt le 27 mai 1809 dans sa propriété à Hiertzing.
Texte et photographies de Michel Ameuw, mai 2011 à Vienne, Autriche.
Cimetière de Pauillac en Gironde, concessions perpétuelles, 1re série N° 227 Bis.
A la mémoire de mon fils
Alfred HELLIES âgé de 18 ans
Matelot léger disparu en Mer
Le 3 Mai 1893
Dans le Naufrage du DANUBE
Victime de son courage
Et du devoir professionnel
Les inscriptions sont sur une plaque tombée de la stèle verticale.
Une représentation, d’un navire trois-mâts à voiles qui coule dans la tempête et dont une barque avec deux hommes à bord s’en écarte, est sculptée ans la partie inférieure de la stèle.
1725, Courpière (63), un homme originaire de la région de Nevers (58) meurt dans son sommeil au bord d’un chemin. (A.D.63, registre des sépultures de 1723)
Un jeune monsieur âgé de vingt cinq ans ou environ, bien facié, se nommant Bellecour, se disant originaire du côté de Nevers, et avoir son père et sa mère ; appres avoir passé quelques jours chez mrs Chamerlat au domaine de la Sagnie dans cette parroisse de Courpière, vint se promener en cette ville de Courpière le seizieme du présent mois d’aoust ; y coucha, et le lendemain dix septieme du dit mois, il reprit le chemin dudit lieu de la Sagnie. Environ deux heures appres midy en passant du côté de la croix de Mayet, et ayant fait environ cinq cent pas de ladite ville, il dit a sr Gilbert de Montmeau, qui l’accompagnoit, qu’il pouvoit s’en retourner, parcequ’il vouloit dormir, en effet ledit sr Bellecour se coucha sur du gazon prez d’une chenevière en allant à ladite croix de Mayet, et s’endormit ; quelque heure apprez le sr prieur Chamerlat vint le chercher à la ville, le sr de Montmeau le conduisit ou il l’avoit laissé et y étant, ils trouvèrent ledit sieur Bellecour mort ; son corps fut porté dans l’hopital de cette dite ville de Courpière ou il demeura exposé jusque au lendemain 18 quil fut conduit a l’église, et ensuitte enterré dans le cemetière de ladite parroisse en présence de Jean Chatagnier me charpentier, et de Simon Rahon me tallieur d’habits de ladite ville qui ont déclarés ne scavoir signer enquis.